Toujours s’exercer de la même manière, semaine après semaine, c’est la certitude de conserver un niveau similaire de développement musculaire et de performance, bref de stagner. Est-ce réellement votre objectif ? Il y a fort à parier que non. Toutefois, il n’est pas évident de continuer à progresser une fois que l’on a atteint un certain stade. Alors, que diriez-vous de pouvoir profiter d’une véritable recharge d’énergie et d’enclencher le turbo pour que chacun de vos entraînements soit synonyme de progrès ?
Il va falloir vous habituer à l’idée que vos anciennes séances n’étaient en fait que de simples échauffements. Autrement dit, les semaines qui viennent vont vous permettre de littéralement exploser, de dépasser vos limites, pour des gains inédits. Vous vous demandez comment cela est possible ? Et bien c’est en exploitant le potentiel de certains agents capables d’aider à optimiser le potentiel énergétique et à retarder la fatigue musculaire.
Mais avant de voir comment ils agissent, revenons sur ce qu’il se produit lors d’une séance d’exercice.
Le fonctionnement énergétique
Quelle que soit la discipline que vous pratiquez, vos muscles utilisent de l’énergie au cours d’un effort. L’unique source, c’est l’ATP, que le corps doit fabriquer de façon quasi-continue, au fur et à mesure de ses besoins, car elle ne peut pas être stockée.
Différentes filières permettent d’en assurer l’approvisionnement :
- Les stocks adipeux : c’est celle dont le « rendement » est plus faible, mais elle présente l’avantage d’être durable dans le temps, ce qui explique pourquoi la graisse constitue le carburant numéro 1 de tous les efforts dépassant 1h.
- Le glycogène : il s’agit des réserves de glucides dans l’organisme.
- La créatine : le corps peut recréer de l’ATP à partir des stocks intramusculaires de créatine phosphate. Une supplémentation en créatine contribue ainsi à optimiser les réserves énergétiques de l’organisme.
Le phénomène de fatigue musculaire
L’utilisation de l’ATP s’accompagne de la libération de déchets métaboliques, les ions hydrogène (H+), qui viennent s’accumuler progressivement dans les fibres. Plus l’effort est intense, plus ils sont nombreux. À partir d’un certain niveau, ils sont produits plus rapidement qu’ils ne sont évacués, ce qui provoque une acidification graduelle se traduisant par une diminution croissante de la capacité de contraction musculaire. C’est ce qui explique la sensation de brûlure que tous les sportifs connaissent, et qui est la marque à la fois d’une «bonne séance», mais aussi, dans les faits, le signe que la fatigue est en train de s’installer. Et lorsque la concentration en ions H+ atteint un certain seuil, le muscle exercé n’a plus de force, il ne peut plus se contracter. Il vous est alors impossible d’arracher la moindre répétition supplémentaire.
A vu de ces explications, l’utilité d’une supplémentation en créatine et en bloqueurs d’ions hydrogène s’explique.
Créatine et bloqueurs d’ions H+ : le super combo pour des séances explosives
En augmentant les réserves musculaires de créatine, vous permettez à votre organisme de maintenir plus longtemps un effort à intensité élevée. Lorsque ces dernières sont pleines, le corps dispose d’une meilleure capacité de synthèse d’ATP. Les muscles peuvent alors assurer davantage de contractions et enchaîner les répétitions.
Dans le cadre d’une supplémentation en créatine, on constate également un effet mécanique de volumisation. En effet, les stocks de nutriments dont les muscles sont composés (acides aminés, glycogène, fluides) s’accroissent en même temps que ceux de créatine. La prise de volume est la conséquence du gain de place nécessaire pour mettre en réserve tous ces nouveaux éléments.
Ce double avantage de la créatine explique son succès depuis son arrivée dans le monde du sport il y a maintenant 30 ans.
Certains actifs sont quant à eux capables d’agir sur la fatigue musculaire. Ils offrent la possibilité de s’entraîner en maintenant l’effort plus longtemps, un gain qui vous permet directement d’effectuer quelques répétitions de plus, d’employer une charge plus lourde, bref, tout ce qui fait la différence entre une séance normale et une séance au top.
C’est le cas de la bêta-alanine et de la citrulline, qui viennent se lier aux ions H+ et facilitent leur évacuation, de sorte qu’ils s’accumulent moins rapidement dans les fibres. Leur concentration augmente alors plus lentement, et le franchissement du seuil fatidique qui déclenche le stade de rupture musculaire est décalé dans le temps. Qui plus est, l’action de ces bloqueurs d’ions H+ est immédiate. Il suffit d’en prendre avant la séance, et ils peuvent aussitôt délivrer toute leur efficacité. À noter qu’il ne s’agit pas d’éliminer la sensation de fatigue, mais de la repousser, afin de vous permettre d’augmenter votre charge de travail et ainsi soumettre vos fibres à une stimulation encore plus intense.
Le résultat concret, c’est que votre capacité de performance s’améliore très nettement. Naturellement, cet effet immédiat a des conséquences significatives : les fibres étant soumises à une meilleure sollicitation, l’organisme est amené à les renforcer sensiblement pendant les périodes de récupération. Autrement dit, non seulement vous progressez durant l’effort, mais le développement musculaire est également optimisé.
Pour résumer, la créatine contribue à élever les réserves énergétiques disponibles, tandis que les agents anti H+ permettent de les utiliser de façon optimale. Autrement dit, en associant les deux, vous prenez en compte l’intégralité de la filière énergétique, pour des séances exceptionnelles.
Les suppléments combinant créatine et bloqueurs d’ions hydrogène conviennent tout particulièrement aux sports de force, mais ils offrent également des bénéfices aux athlètes de toutes les disciplines exigeant des efforts brefs mais intenses : les sports d’équipe (football, rugby, basket...), le cyclisme, l’athlétisme (dans toutes les épreuves de sprints et les sauts) et la natation (pour les distances courtes en particulier). Leur durée d’action couvre toute la séance de musculation ou la durée d’un match. Ils sont de plus efficaces dès la première utilisation et permettent d’enregistrer des gains de puissance et d’intensité particulièrement sensibles, offrant ainsi un potentiel d’amélioration des performances absolument colossal.
Vous n’avez désormais plus aucune raison de vous contenter de séances moyennes, de progrès médiocres et d’un développement musculaire insuffisant ! Grâce aux complexes pré-entraînement associant créatine et bloqueurs d’ions hydrogène, vous allez vous découvrir plus fort que vous ne l’auriez cru possible, comme si le temps s’était accéléré et qu’en quelques minutes vous aviez enregistré les progrès qu’il faut des mois pour obtenir !
Article du Dynamag n° 133 – Juillet Août 2018 Le Dynamag est un magazine gratuit offert par Dynalife
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